Dans Ta Face : de retour de l’atelier constituant

Par delà la satisfaction de rencontrer des gens intéressants, et l’exercice enrichissant de la démocratie écrivant ses lois, il y a des aspects plus inattendus.

A Montpellier ce samedi, des petits jeunes qui nous réconcilient avec leur jeunesse et notre vieillesse, ont donné à l’auteur de ces lignes l’occasion de présenter ce site.

Une improvisation qui est à chaque fois l’occasion de resserrer notre propos. Une philosophie et deux pratiques résument notre action.

Une approche générale : la pensée de « l’autre » impose la musique

Les deux actions décrites par la suite ne peuvent donner de résultat probant que si l’argument est exposé dans l’ordre des émotions du récepteur, et non pas dans l’ordre du cheminement de pensée de l’émetteur.

Exemple : vous voulez expliquer la sortie de l’euro pour déconstruire le racket capitaliste donc… Stop ! Commencez par dire à votre retraité d’interlocuteur que le but est de lui donner une « vraie » retraite, au lieu d’une aumône assortie du produit de son épargne/assurance vie. Une fois satisfait son désir de survivre, vous pouvez aborder le sujet de votre choix. Au fond, dans certain cas, une fois que vous lui avez donné de sérieux éléments visant à lui doubler sa pension, vous pouvez bien mettre ce que vous voulez au bout d’une pique. Ou lui défoncer son assurance-vie.

Nous confondons le cheminement de la construction d’une idée, avec le cheminement de pensée de votre cobaye.

Une première action : A l’assaut de la Cariatide

Nous pensons, comme bien d’autres, que la sortie du drame économique donc social, que nous vivons, passe obligatoirement par une redistribution des pouvoirs, inévitablement dans un sens démocratique. Parfait. Les supporters de cette option organisent des ateliers constituants, dont nous vous conseillons la fréquentation. Vous y vérifierez, si nécessaire, qu’une constituante n’a de sens que si elle est organisée par tirage au sort. Rappel pour ceux qui sont arrivé en retard : la constituante est l’assemblée qui rédige les propositions de constitution (pluriel important !) qui seront données à choisir par référendum tout entier. L’atelier vous forme à écrire, mais aussi à voter !

Les lois impitoyables de la statistique nous indiquent hélas que la probabilité qu’une personne ayant fréquenté ces ateliers constituants soit tirée au sort est à peu près nulle. Cela n’est absolument pas contradictoire : autant il faut des constituants les plus aux fait possible de la question qui leur sera posée, autant il est souhaitable qu’une masse immense de spectateurs, de surveillants, les entoure de sa vigilance et de ses conseils. Quand vous vous rendez aux ateliers constituants, vous apprenez non pas seulement à écrire une constitution, mais surtout à comprendre comment c’est fait, et comment juger du résultat. Prenez des notes !

C’est donc à l’attention du « grand public », dans le sens statistique le plus global, qu’il nous faut envoyer suffisamment de signaux afin d’éveiller les sensibilités. Les signaux sont donc de la nature de ceux que l’on envoi à une foule disparate, à priori résistante. Exactement ce que fait la pub.

Alors que nous déployons des merveilles d’intelligence pour construire un futur naissant d’un passé difficile à déconstruire, c’est au final pour entamer une campagne digne d’un marchand de shampoing.

Les détails sont dans la rubrique « mode d’emploi » du site. Action coordonnée saturante de l’espace public, qui passe forcément par l’enrôlement de tout ce qui « pense » social en France, y compris dans des domaines très éloignés.

Coté style, l’opinion du rédacteur est que Michel Audiard (vous savez : la scène dans la cuisine des tontons flingueurs) doit plus nous inspirer qu’Emmanuel Todd ou Frédéric Lordon. Pensez Rémi Gaillard, pas Arlette Laguillier. Pas de « fun », pas de public.

Une action concomitante : l’élaboration d’une encyclopédie du futur économique, social et politique

Lorsque l’on expose l’idée de provoquer une constituante, le citoyen « de base » s’excite comme une huitre à marée basse.

– Pour quoi foutre ?

– Le pouvoir au peuple !

– Encore des idées de gauchisses !

Il s’en tape du pouvoir au peuple, le peuple ! En revanche, annuler les mécanismes de dettes, d’appauvrissement, de chômage… Mais comment le montrer ? En suscitant la fabrication, non pas d’une encyclopédie universelle, mais un catalogue des options qui lui seront données à choisir, juste après cette constituante.

Les solutions de tout bords, sur tous les sujets, écrits par n’importe qui.

On sort de l’Euro..Pour faire quoi à la place ? Quelle mécanismes monétaires ? Qui décide de la masse monétaire ? Quelles conditions pour le commerce international ? Comment transforme-t-on les avoirs existants ?

On sort de l’UE. Quelle contraintes douanières ? Comment on règle nos importations ? Et la dévaluation, comment ? qui ?

Les salaires ? les retraites ? les investissements ? l’épargne ?

Ce fameux « peuple » que l’on berne, que l’on calme avec des promesses fumeuses nous rappelle sans cesse, par son inertie et sa répugnance à s’enrôler dans des actions politiques, à ses désirs de sécurité, ses désirs de perspectives précises, chiffrées, et de surcroit, bien qu’il n’en est pas encore connu le goût, désir de choix. Pas de « représentation-qui-va-choisir-à-sa-place ».

Donnons lui ce qu’il désire. Annonçons lui l’ouverture du restaurant ET présentons lui le futur menu. Ce site propose d’être le lieu des cogitations de la première action, et de l’hébergement de la deuxième.

Et non, cher E.C., ce n’est pas clivant et tous les détails pratiques sont négociables.

Dans Ta Face : 25/4/14 Comment être révolutionnaire sans être FN ?

Si on vous dit que si vous êtes pour la sortie de l’Euro, pour la sortie de l’UE, le retour aux barrières douanières, DONC que vous êtes FN, que répondez vous si vous n’êtes pas FN ?

Aidé des réflexions de F. Ruffin, ou E. Todd, vous pouvez vous en sortir. D’abord, vous pouvez lire le livre de F. Ruffin, « Pauvres actionnaires » ou « Quarante ans de discours économique du FN passé au crible ».

En attendant, voici la synthèse de Vuncf, qui n’engage que l’auteur :

Le FN prend ses raçines dans le poujadisme, la défense du petit patron contre l’état qui lui mange son bénéfice avec ses impôts et taxes. Défense donc de la propriété lucrative, sois dit en passant.

Jusqu’à la chute du mur de Berlin et la liquéfaction de la menace communiste, le FN est pour l’Europe, en tant que barrière contre les cocos. Lesdits cocos qui sont haïs, parce qu’il remettent en cause la toute puissance du patron et de sa propriété lucrative.

Pendant les années 80, avec l’élan libéral Reagannien et Tatchérien, le FN est carrément libertarien : il demande la suppression de l’état. Carrément.

A partir de 2003, le vent tourne : pas brutalement, mais le FN prend en compte des changements de stratégie du PS, et donc des conséquences politiques de celle-là.

Dès 83, le PS se rallie au libéralisme, réhabilite l’entreprise, les patrons l’argent. C’est Bérégovoy qui supprime le contrôle des changes, Mitterrand nous vend l’UE : le FN est d’accord, à l’époque.

En 2003, le constat, si on est un ouvrier ou artisan modeste, c’est que le changement de regard du PS sur les classes ouvrières est bel et bien méprisant : ouvert avec le slogan « génération mitterrand », très con en soi, mais qui met l’accent sur une nouvelle génération « branchée », à rebours de l’ouvrier qui ne s’ésbaudit pas des exploits de Jack Lang et qui sent bien qu’on est en train de la lui faire à l’envers.

Notons qu’à l’époque, le PC est ringardisé en prévoyant les dégâts a venir d’une Europe exclusivement taillée pour et par la finance et les multi-nationales.

Au final, les ouvriers (au sens large du terme, les smicards, les prolos si vous préférez : vous fâchez pas, un prolo, c’est quelqu’un qui n’a a vendre QUE sa force de travail) voient leurs revenus compressés, leur disparition totale de l’actualité, et leur mise progressive au rencard. Tous cela pendant que des bobos PS se la pètent avec les droits de l’homme-à-plus-de-2000 km, et d’autre distractions intellectuelles. Touche pas à mon pote, mais sodomise mes ouvriers, je t’en prie..un peu de vaseline ?

Par réaction, et en passant par le thème de l’immigré-qui-pique-les-emplois quand des usines sont délocalisées, le FN ramasse à bon compte.

Puis, le FN constate que son noyau dur de clientèle, petit propriétaire lucratif de province, commence lui aussi à morfler. Virement de bord, moussaillon !

L’Europe, qui n’a plus de raison d’être un rempart contre les rouges, devient subitement une menace. Crack, le FN est protectionniste ! C’est une pure coïncidence que ce revirement soit, au même moment une aubaine pour les ouvriers poubellisés avec mépris par le PS.

Donc on pourrait dire déjà que l’afflux de voix au FN n’est pas causé par le FN, mais par l’inexistence à gauche d’un support concret.

Deuxièmement, le FN n’a jamais parlé de démocratie ! Et n’a jamais remis en cause les fondamentaux des rapports sociaux : les possédants possèdent et gouvernent, avec ma main dans ta face, si nécessaire, et peuvent bien continuer de se gaver avec de la propriété lucrative, amplifiée par l’héritage.

Oubliez un instant le fait que le mot socialiste est rapté par des réacs de droite complexée. Oubliez un instant le « PS ». Appelez le « Parti gruyère râpé » jusqu’à la fin de ce billet.

La différence entre le FN et Chouard, Lordon, Sapir, Friot, Ruffin, Todd et les pleins d’autres dont je prétend faire partie, c’est que ces derniers réclament aussi la sortie de l’Euro et de l’UE, demande en même temps démocratie, la vraie, et un sérieux coup sur la tête à la propriété lucrative.

Le FN veut juste restreindre le capitalisme à l’intérieur de nos frontières, afin que les petits patrons, petits bourgeois, qui constituent sa clientèle des premiers jours poujadistes cessent de subir la mondialisation, et puissent exploiter tranquillement…qui ? mais vous, les ouvriers déçus du PS !

Dans Ta Face : Un peu de Lordon

Un peu de Lordon de temps en temps, ça fait du bien !

Pas forcément très récents, mais toujours très frais :

Sur France Culture, deux zaudios à écouter pendant le repassage, mais EN AUCUN CAS en fin de soirée pour pécho :

Du 26 novembre 2013 :

Un autre :

 

Dans Ta Face : Equité ou Egalité, zat ise ze questcheun.

L’équité, c’est recevoir en fonction d’un décompte.

L’égalité, c’est recevoir en fonction de sa situation (présente).

Bien, mais qu’est-ce ?

Prenons, au hasard, les retraites.

L’équité, c’est de recevoir à sa retraite l’épargne constituée pendant sa vie d’employé (ou indépendant, cela revient au même). La cotisation n’en est plus une, malgré son nom : les patrons l’appellent ‘charges’ et c’est devenu, par la grâce libérale, une épargne. Si pas épargne, pas retraite !

Donc l’équité, c’est que si tu ne te crèves pas le burnous à bosser comme un chien sans interruption, t’aura que dalle à ta retraite. Chômage, maladie, handicap, enfantement, formation : de la retraite en moins. Comme il est politiquement incorrect de construire des fours pour liquider les ex-employés mal-cotisants, on prévoit une aumône, issue de la victimisation des sans-droits. Ça s’appelle le « minimum vieillesse ».

L’égalité, c’est ce qui avait été construit après guerre (1945), avec la sécu et la retraite par répartition, foncièrement égalitaire : tu es un homme (ou une femme), avec les même deux bras, le même estomac, tes besoins physiologiques et culturels sont les mêmes que les miens. Nous avons donc un système de cotisation (le mot est important), qui te rend titulaire d’un ‘droit’ (le mot est important) à recevoir la continuation, même approximative, de ton salaire après que tu ais quitté le statut de salarié ou indépendant.

Et ce sans considération comptable de ton assiduité à la chiourme !

Depuis que Rocard, en 1991 nous pond un livre blanc sur « Garantir l’équité des retraites de demain » et qu’en 93, le taux de cotisation est bloqué, nos traitres gouvernants assurent le naufrage de l’égalité par la répartition.

Déjà à l’époque, un curieux tandem Moscovici-Pastré, c’est à dire un ‘socialiste’ (donc de droite) et un futur directeur de banque, économiste ultra-libéral, nous pond un pensum sur « l’épargne salariale » remis à DSK : l’équité, vous dis-je !

Alors ne tombez pas des nues : depuis au moins 20 ans, les socialistes font le lit des actionnaires et exécutent les ‘travailleurs-retraités’. Discutailler sur le montant du minimum vieillesse, ou le nombre de trimestres pris en compte pour le calcul de votre aumône est une gigantesque ..non, je ne serais pas vulgaire aujourd’hui.

Réclamons le déblocage du taux de cotisation retraite ! Non, 25% ce n’est pas un problème, sauf pour les actionnaires compétitifs ! Et cessez de croire la télé ! Ou alors, butons nos vieux, soyons cohérents ! Faisons Face !

D’où le titre de cette rubrique.

Rideau.

Dans Ta Face : Incroyable mais vrai 23 final. Ouf !

Bienvenue !

Vous avez été aiguillé sur cette page qui fait partie d’une série qui constitue dans son ensemble un film de Gabriel Rabhi. Afin d’en permettre la digestion, un court morceau vous est proposé tous les jours. Si, comme nous l’espérons, cela est nouveau pour vous, alors il nous semble préférable de vous laisser assimiler chaque épisode, une journée n’est pas de trop.

Soyez tolérants, patients et curieux : on ne remplit pas un verre déjà plein. Donnez vous la peine d’aller au bout, en suivant la chronologie, vos certitudes vont être malmenées. Mettez les de côté, cela ne vous engage à rien.

Nous souhaitons vous faire un peu transpirer les neurones, de votre persévérance dépend le changement, le vrai. Nous ne comptons pas induire un nouveau système, nous souhaitons vous mettre en état de le faire et/ou de le choisir vous-même, en connaissance de cause.

Episode 23/23

Pour les nouveaux :

Notre site vise à faire connaître au grand public la réalité de notre système politique, à vous qui vous êtes écartés des affaires de la cité dégoûtés par un spectacle écœurant. Il s’avère indispensable de le changer mais cela ne se fera pas sans vous. Nous ne souhaitons pas substituer une nouvelle « bande » à la place des décideurs actuels. L’esclave ne se libère pas en choisissant un nouveau bourreau, mais en lui retirant ses armes et son pouvoir. Définitivement.

Car c’est précisément parce que le système actuel a été « dessiné » sans votre avis, sans votre participation, qu’il ne sert que les intérêts de l’infime minorité qui s’engraisse à vos dépend. Afin que le système perdure, les tenants du pouvoir veillent à que vous n’y connaissiez rien, et que cela ne vous intéresse pas.

Vous avez été dressé à obéir et surtout, surtout, à ne pas vous mêler de politique. Il a suffit de vous en dégoûter, de vous faire croire que vous étiez incompétents, de vous saouler de télé et de boulot. De vous rabâcher que vous étiez en Démocratie avec le seul système politique possible.

Comme nous aspirons à une réelle Démocratie, cela suppose de vous démontrer d’abord que ce que vous appelez aujourd’hui Démocratie est en fait l’exact opposé. Une dictature n’est pas forcément militaire !

Vous trouverez dans notre rubrique « formez vous », en haut à droite, un concentré d’information, que vous aurez tout loisir de vérifier par ailleurs.

En attendant, cette série de 23 petits épisodes (un d’eux fait 53 secondes !) constitue une base.

Vous ne le regretterez pas, et c’est gratuit.

Vous pouvez vous inscrire sur ce site pour recevoir chaque jour par mail un lien vers le nouvel épisode : vous pourrez les faire suivre.

 

Dans Ta Face : Incroyable mais vrai 22/23

Bienvenue !

Vous avez été aiguillé sur cette page qui fait partie d’une série qui constitue dans son ensemble un film de Gabriel Rabhi. Afin d’en permettre la digestion, un court morceau vous est proposé tous les jours. Si, comme nous l’espérons, cela est nouveau pour vous, alors il nous semble préférable de vous laisser assimiler chaque épisode, une journée n’est pas de trop.

Soyez tolérants, patients et curieux : on ne remplit pas un verre déjà plein. Donnez vous la peine d’aller au bout, en suivant la chronologie, vos certitudes vont être malmenées. Mettez les de côté, cela ne vous engage à rien.

Nous souhaitons vous faire un peu transpirer les neurones, de votre persévérance dépend le changement, le vrai. Nous ne comptons pas induire un nouveau système, nous souhaitons vous mettre en état de le faire et/ou de le choisir vous-même, en connaissance de cause.

Episode 22/23

Pour les nouveaux :

Notre site vise à faire connaître au grand public la réalité de notre système politique, à vous qui vous êtes écartés des affaires de la cité dégoûtés par un spectacle écœurant. Il s’avère indispensable de le changer mais cela ne se fera pas sans vous. Nous ne souhaitons pas substituer une nouvelle « bande » à la place des décideurs actuels. L’esclave ne se libère pas en choisissant un nouveau bourreau, mais en lui retirant ses armes et son pouvoir. Définitivement.

Car c’est précisément parce que le système actuel a été « dessiné » sans votre avis, sans votre participation, qu’il ne sert que les intérêts de l’infime minorité qui s’engraisse à vos dépend. Afin que le système perdure, les tenants du pouvoir veillent à que vous n’y connaissiez rien, et que cela ne vous intéresse pas.

Vous avez été dressé à obéir et surtout, surtout, à ne pas vous mêler de politique. Il a suffit de vous en dégoûter, de vous faire croire que vous étiez incompétents, de vous saouler de télé et de boulot. De vous rabâcher que vous étiez en Démocratie avec le seul système politique possible.

Comme nous aspirons à une réelle Démocratie, cela suppose de vous démontrer d’abord que ce que vous appelez aujourd’hui Démocratie est en fait l’exact opposé. Une dictature n’est pas forcément militaire !

Vous trouverez dans notre rubrique « formez vous », en haut à droite, un concentré d’information, que vous aurez tout loisir de vérifier par ailleurs.

En attendant, cette série de 23 petits épisodes (un d’eux fait 53 secondes !) constitue une base.

Vous ne le regretterez pas, et c’est gratuit.

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Dans Ta Face : Incroyable mais vrai 21/23

Bienvenue !

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Soyez tolérants, patients et curieux : on ne remplit pas un verre déjà plein. Donnez vous la peine d’aller au bout, en suivant la chronologie, vos certitudes vont être malmenées. Mettez les de côté, cela ne vous engage à rien.

Nous souhaitons vous faire un peu transpirer les neurones, de votre persévérance dépend le changement, le vrai. Nous ne comptons pas induire un nouveau système, nous souhaitons vous mettre en état de le faire et/ou de le choisir vous-même, en connaissance de cause.

Episode 21/23

Pour les nouveaux :

Notre site vise à faire connaître au grand public la réalité de notre système politique, à vous qui vous êtes écartés des affaires de la cité dégoûtés par un spectacle écœurant. Il s’avère indispensable de le changer mais cela ne se fera pas sans vous. Nous ne souhaitons pas substituer une nouvelle « bande » à la place des décideurs actuels. L’esclave ne se libère pas en choisissant un nouveau bourreau, mais en lui retirant ses armes et son pouvoir. Définitivement.

Car c’est précisément parce que le système actuel a été « dessiné » sans votre avis, sans votre participation, qu’il ne sert que les intérêts de l’infime minorité qui s’engraisse à vos dépend. Afin que le système perdure, les tenants du pouvoir veillent à que vous n’y connaissiez rien, et que cela ne vous intéresse pas.

Vous avez été dressé à obéir et surtout, surtout, à ne pas vous mêler de politique. Il a suffit de vous en dégoûter, de vous faire croire que vous étiez incompétents, de vous saouler de télé et de boulot. De vous rabâcher que vous étiez en Démocratie avec le seul système politique possible.

Comme nous aspirons à une réelle Démocratie, cela suppose de vous démontrer d’abord que ce que vous appelez aujourd’hui Démocratie est en fait l’exact opposé. Une dictature n’est pas forcément militaire !

Vous trouverez dans notre rubrique « formez vous », en haut à droite, un concentré d’information, que vous aurez tout loisir de vérifier par ailleurs.

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Dans Ta Face : Incroyable mais vrai 20/23

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Soyez tolérants, patients et curieux : on ne remplit pas un verre déjà plein. Donnez vous la peine d’aller au bout, en suivant la chronologie, vos certitudes vont être malmenées. Mettez les de côté, cela ne vous engage à rien.

Nous souhaitons vous faire un peu transpirer les neurones, de votre persévérance dépend le changement, le vrai. Nous ne comptons pas induire un nouveau système, nous souhaitons vous mettre en état de le faire et/ou de le choisir vous-même, en connaissance de cause.

Episode 20/23

Pour les nouveaux :

Notre site vise à faire connaître au grand public la réalité de notre système politique, à vous qui vous êtes écartés des affaires de la cité dégoûtés par un spectacle écœurant. Il s’avère indispensable de le changer mais cela ne se fera pas sans vous. Nous ne souhaitons pas substituer une nouvelle « bande » à la place des décideurs actuels. L’esclave ne se libère pas en choisissant un nouveau bourreau, mais en lui retirant ses armes et son pouvoir. Définitivement.

Car c’est précisément parce que le système actuel a été « dessiné » sans votre avis, sans votre participation, qu’il ne sert que les intérêts de l’infime minorité qui s’engraisse à vos dépend. Afin que le système perdure, les tenants du pouvoir veillent à que vous n’y connaissiez rien, et que cela ne vous intéresse pas.

Vous avez été dressé à obéir et surtout, surtout, à ne pas vous mêler de politique. Il a suffit de vous en dégoûter, de vous faire croire que vous étiez incompétents, de vous saouler de télé et de boulot. De vous rabâcher que vous étiez en Démocratie avec le seul système politique possible.

Comme nous aspirons à une réelle Démocratie, cela suppose de vous démontrer d’abord que ce que vous appelez aujourd’hui Démocratie est en fait l’exact opposé. Une dictature n’est pas forcément militaire !

Vous trouverez dans notre rubrique « formez vous », en haut à droite, un concentré d’information, que vous aurez tout loisir de vérifier par ailleurs.

En attendant, cette série de 23 petits épisodes (un d’eux fait 53 secondes !) constitue une base.

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Dans Ta Face : Mais à quoi sert VUNCF ?

Dans Ta Face est un format court. A quoi sert VUNCF.org, le pitch.

On suppose que vous êtes déjà impliqué dans une des nombreuses actions initiées par les idées de nos auteurs préférés.

Les idées pour un monde meilleur sont là. Les actions militantes qui reprennent au pied de la lettre les préconisations de Chouard et sa bande sont nombreuses mais confidentielles. Elles font leur chemin et, à notre sens, doivent continuer.

Deux volets sont aujourd’hui totalement négligés. Ils doivent s’ajouter, et ce site vise à en stimuler les apparitions. Encore une fois, il n’y a aucune critique des nombreux mouvements, tant que Michel Rocard n’y figure pas, nous y trouvons des travaux propres à alimenter nos deux volets.

Premier volet :

Solliciter la cariatide qui est soit droguée à la société de consommation, soit croit qu’elle va s’en sortir ou que tout va bien, soit est à l’abri dans son petit fief personnel. Très personnel. Nous parlons du public qui ne va pas aux manifs, qui mate la télé à donf, qui croit que pédaler comme un hamster dans sa roue va donner richesse et bonheur. Mais aussi de celui, que nous envions, qui est à l’abri dans une fonction publique, ou déjà retraité avec un train de vie correct.

A part les ateliers constitutionnels ou la banderole vite virée par les fafs antifas, rien de bien folichon. Et de toute façon très insuffisants.

L’accès à ces cerveaux pas disponibles procède de méthodes spécifiques. Nous pourrions en parler. Et le projet premier de Vuncf.org est d’organiser une vaste campagne. On ne touche pas le public de « Plus Belle la Life » comme un militant d’Attac. Notre rubrique « Mode d’emploi » regroupe plusieurs tentatives d’explications de notre plan.

Deuxième volet :

Nos chers militants déploient toute leur énergie à dénoncer. Avec succès auprès des cerveaux disponibles, c’est à dire toujours le même noyau, et sans aucun effet au contact de l’establishment, les médias, tout ça.

OK on pète sa face au capitalisme. Ouééééééé ! Et après on met quoi ? Nous sommes sidérés de l’optimisme des constituants démocrates : ce qui n’est à nos yeux qu’une étape, certes indispensable, ne peut fonctionner qu’avec un minimum d’approbation populaire. Je vous rappelle, les démocrates, que vous êtes censés emporter un référendum avec au moins 51% des voix.

Ce qui n’arrivera jamais avec seulement un projet de destruction, assortie d’un cadre de construction constitutionnel. Déjà que les gens s’en contrefoutent, vous leurs titillez la fibre de propriétaire lucratif, sans avoir jamais fait face à la peur subséquente à votre projet de tout foutre en l’air.

C’est à dire réfléchi à l’enracinement des désirs primitifs dans les cerveaux, et avoir conçu un plan, des plans de rechanges, non seulement constitutionnel, mais également législatifs.

Des exemples : Vous conchiez les banques privées, et la finance spéculative. C’est possible avec seulement le cerveau reptilien, bravo ! Mais à la place, vous faites quoi pour la monnaie ? Pour la gestion monétaire de l’épargne ?

Vous abhorrez la société de consommation ! Génial, mais vous faites quoi de tous ceux qui en vivent ? Vous rouvrez des camps ? Il y a comme ça des milliers de sujets, dont quelques uns sont déjà inscrits dans l’Agora, à titre d’exemple.

Nous avons mis en place L’Agora, afin de faire mûrir des réflexions citoyennes, ou de regrouper toute celles qui existent. C’est un outil de réflexions collaboratif, assorti d’un système de vote ultra démocratique.

VUNCF.org ne compte pas refaire le monde, mais mettre à la disposition de toutes ces organisations dans les domaines les plus variés, un outil informatique visible par tous, qui ne sera pas plus la propriété d’un club que d’un autre. Qui garderont leur spécificités, mais mettrons en commun leur réflexions, et les confronteront aux autres réflexions. Le tout pour l’édification à terme de 51%, soit une bonne vingtaine de millions de personnes.

Un centre logistique en quelque sorte.

Comment se faire haïr en quelques lignes :

Vous êtes des grosses feignasses ! Vous encensez Chouard, mais qui parmi vous s’est tartiné de la première page à la dernière les quelques recommandations littéraires qu’il vous a donné ? Qui parmi vous a lu les réflexions sur le pouvoir d’Alain. Qui s’est envoyé Michéa, Lasch, Manin ou Lordon dans le texte ? Friot  (et sa bande) ? Clastre, Rufin, Todd ? Ce qui ne constitue qu’une initiation, un début de culture indispensable pour refaire le monde.

On dit ça, parce que le manuel de l’Agora, qui fait 38 pages, semble rédhibitoire à la plupart d’entre vous « qui n’ont pas le temps ». En plus, la moitié est constitué de copies d’écran. A ça, pour cliquer sur Facebook, y’a du monde. Mais pour apprendre un outil de réalisation collaboratif, y’a plus personne… Tous partant pour l’émotion, jamais pour la réflexion.

Donc en fait, vous attendez une démocratie complète, constitution et législatif, sous forme de poudre à diluer dans l’eau ? Avec des écrans tout jolis : du collaboratif en QCM !

Vuncf.org sert à vous sortir les doigts.

Et recrute.

 

 

Dans Ta Face : Incroyable mais vrai 19/23

Bienvenue !

Vous avez été aiguillé sur cette page qui fait partie d’une série qui constitue dans son ensemble un film de Gabriel Rabhi. Afin d’en permettre la digestion, un court morceau vous est proposé tous les jours. Si, comme nous l’espérons, cela est nouveau pour vous, alors il nous semble préférable de vous laisser assimiler chaque épisode, une journée n’est pas de trop.

Soyez tolérants, patients et curieux : on ne remplit pas un verre déjà plein. Donnez vous la peine d’aller au bout, en suivant la chronologie, vos certitudes vont être malmenées. Mettez les de côté, cela ne vous engage à rien.

Nous souhaitons vous faire un peu transpirer les neurones, de votre persévérance dépend le changement, le vrai. Nous ne comptons pas induire un nouveau système, nous souhaitons vous mettre en état de le faire et/ou de le choisir vous-même, en connaissance de cause.

Episode 19/23

Pour les nouveaux :

Notre site vise à faire connaître au grand public la réalité de notre système politique, à vous qui vous êtes écartés des affaires de la cité dégoûtés par un spectacle écœurant. Il s’avère indispensable de le changer mais cela ne se fera pas sans vous. Nous ne souhaitons pas substituer une nouvelle « bande » à la place des décideurs actuels. L’esclave ne se libère pas en choisissant un nouveau bourreau, mais en lui retirant ses armes et son pouvoir. Définitivement.

Car c’est précisément parce que le système actuel a été « dessiné » sans votre avis, sans votre participation, qu’il ne sert que les intérêts de l’infime minorité qui s’engraisse à vos dépend. Afin que le système perdure, les tenants du pouvoir veillent à que vous n’y connaissiez rien, et que cela ne vous intéresse pas.

Vous avez été dressé à obéir et surtout, surtout, à ne pas vous mêler de politique. Il a suffit de vous en dégoûter, de vous faire croire que vous étiez incompétents, de vous saouler de télé et de boulot. De vous rabâcher que vous étiez en Démocratie avec le seul système politique possible.

Comme nous aspirons à une réelle Démocratie, cela suppose de vous démontrer d’abord que ce que vous appelez aujourd’hui Démocratie est en fait l’exact opposé. Une dictature n’est pas forcément militaire !

Vous trouverez dans notre rubrique « formez vous », en haut à droite, un concentré d’information, que vous aurez tout loisir de vérifier par ailleurs.

En attendant, cette série de 23 petits épisodes (un d’eux fait 53 secondes !) constitue une base.

Vous ne le regretterez pas, et c’est gratuit.

Vous pouvez vous inscrire sur ce site pour recevoir chaque jour par mail un lien vers le nouvel épisode : vous pourrez les faire suivre.