L’Agora n’est pas en service, autant son fonctionnement interne est correct, son interface utilisateur est désastreuse.
L’Agora est un temple de démocratie. Elle fait société, et c’est sa mythologie qu’il nous faut restaurer. Le libéralisme nous sépare de toute mythologie, qui, il est vrai, nuisent aux affaires.
Les mythologies ou les rites, qui ne sont qu’occasionnellement religieux, constituent la « décence commune » du troupeau de gens, qui dès lors devient un corps politique. Pour une partie à laquelle je m’intéresse, sous ensemble du tout, j’ose jeter mes impertinences en public.
Il y a un moment, comme un entonnoir menant à un tube digestif politique, les idées en vrac, les discussions de place public, voir de bistro, peuvent faire apparaître de bonnes questions, et des réponses qui méritent d’être lues.
Cette démocratie est un moyen. Le moyen pour tous les français, enfin en égalité politique, de discuter ce qui leur tient à cœur.
Au lieu de mendier à nos maîtres-représentants ce qu’ils ne nous donnerons jamais. Leur démission, par exemple.
Les « organisations » dans l’agora sont juste un semblant de classification pour éviter le gros fouillis.
Si vous tâtez d’un sujet un peu complexe, que vous avez déjà développé ailleurs, contentez vous de mettre un lien, en ne plaçant qu’une synthèse dans l’agora. L’esprit, l’idée un peu générale. Les participants iront voir le fond de votre pensée sur votre site.
La suite de cette article montre l’application de l’Agora à l’autre action promue par ce site
Principalement, on fabrique des fiches d’actions
Une fiche prend un problème bien circonscrit, expose un cheminement d’idées simples pour pouvoir être entendu par le plus grand nombre. En termes simples. Simple !
Il s’agit d’actions de rue, où un même sujet sera abordé par des collectifs aussi variés que possible : la semaine des mandats uniques, la semaine de la mendicité politique, la semaine du tirage au sort, la semaine des experts totalitaires, la semaine des traités scélérats, la semaine de la trahison des assemblées de la cinquième, la semaine du vol de l’argent par les banques (création monétaire privée), la semaine des assemblées nationales professionnelles, la semaine du référendum d’initiative du dictateur, la semaine des biens communs privatisés, la semaine de la justice indépendante, la semaine de l’impermanence des lois.
On n’y décrit pas trop précisément les actions, qui restent à l’initiative des participants futurs, mais on indique le « pitch ». Pourquoi, comment, les éléments de langage. On y fait le lien avec la constitution (française et/ou européenne).
Imaginez que vous rédigez un flyer à destination « des gens normaux ». Ceux qui croient n’y connaître rien, qui s’en foutent ou qui ont le cerveau grillé par TF1 et/ou les partis des riches et autre syndicats …
Un gros paquet de fiches sera filtré par un vote, puis un deuxième pour donner un ordonnancement cohérent, pédagogiquement parlant.
Secondairement, on construit le futur
Si vous accompagnez Vuncf pour faire advenir une démocratie, il est également essentiel de préparer l' »après ». Si nous remettons en cause le système actuel, c’est pour lui en substituer un autre. Quel autre ? Pas un autre imposé par un esprit manipulateur, mais un autre discuté, contesté puis librement accepté.
Ce sont les « propositions pour demain ». Du concret, du sérieux, qui ne néglige pas la déconstruction des mauvaises habitudes de pensées.
On rappelle succinctement le pourquoi, et on développe une épure. On prépare le travail de la constituante, puis de la législative !
Si vous voulez tester le système, sachez que les questions hors sujet sont retirées rapidement sans préavis : nous même en créons pour tester le système et l’améliorer.
Par exemple, la question « Ha oui, ça c’est drôlement important… » n’est pas une question…