N’oublions pas qu’une pièce a deux faces, chacun choisi celle qui l’arrange.
Pour le prix de la dévastation de l’environnement, de la mise en esclavage, la misère qui se répand, qu’avons nous ?
Eh bien oui, tous ces effets a peu près connus, aux origines bien déterminées ont tous le même but, ou le même effet, selon le point de vue.
A la suite de la mise au turbin effrénés, nous produisons à fond !
Donc nous offrons toutes sortes de délices à consommer. Il y a ceux qui peuvent se les payer, certains qui magouillent pas légalement pour se les payer, ceux qui bavent de ne pas pouvoir se les payer, et une petite minorité qui s’en tape.
Nous avons donc une très grosse majorité qui a des énormes envies de consommer. Envies inégalement mais globalement satisfaites.
Toutes les représentations d’un futur corrigeant correctement notre épouvantable situation vont réduire cette activité folle, et cette débauche de gâchis.
Si vous reprenez la chaîne des causes et des effets du merdier d’aujourd’hui, cette débauche de consommation doit être jugulée.
C’est bien joli en théorie, mais cela suppose un tel changement de mentalité, un tel programme de déprogrammation, que cet aspect qui n’est qu’un maillon de la chaîne doit être pris à bras le corps maintenant.
Par exemple celui qui tripote son smartphone, sa tablette, qui a canal+, possède ou va bientôt s’endetter, vendre son travail avant qu’il n’existe, pour avoir la bagnole qui se gare toute seule, celui-là, on peut lui faire remarquer qu’il court à sa perte, que son pays part à sa perte parcequ’il ne veut pas voir les fermetures d’usine içi, la mise en concurrence, bref, le truc du début de l’article.
« tu sais qu’un asiatique l’a conçu pour pas grand chose, et que machin (un pote) aurait pu le faire sans la libre circulation des capitaux »
« tu sais qu’à cause de ta caisse, il y a 8 millions de gens en France dans la merde molle et au moins autant qui est malade de travailler ? »
« C’est chouette, hein, la mondialisation ! »
« Dire que t’aurais pas ça sans 8 millions de chômeurs ! En fait, tu leur dois tout ! »
Il y a peut-être des salauds de vendeurs, mais ils peuvent compter sur les hydrocéphales-acheteurs, faites un rapprochement avec les addictions des drogues dures.
« Un comportement qui nuit à ta santé, à ta socialisation, qui te coûte un rein et dont tu peux pas te passer, c’est quoi déjà ? »
Personnalisez ! Ne vous laissez pas attendrir pas les piètres excuses ! Montez le ton !
Comme ça, dans trente ans, après la guerre normale, puis les guerres civiles, on aura peut être une chance. Et d’ici là, on va un peu se marrer.