Il est un ‘point dur’ à ajouter aux impérators « Je veux gagner du fric avec mon capital » ou propriété lucrative et « Je veux léguer à mes gnenfants » ou héritage (de préférence) lucratif.
C’est l’Impensable Partage. Comme une barrière infranchissable, la vitesse de la lumière, le bord de la falaise : on ne peut aller au delà, on ne peut même l’atteindre.
Quand une nouvelle machine remplace 5 hommes, un nouveau logiciel automatise des procédures auparavant manuelles, il est impensable d’éviter le chômage.
Évidement, que la vision soit proche, au contact des individus ou bien globale, à l’échelle de la nation, personne n’allume dans sa tête une alarme. Il est logique de virer 5 clampins remplacés par une machine. Les actionnaires appellent cela « le progrès » et leurs esclaves le croient.
Personne n’envisage appeler cela « régression », altération d’une société qui vient de recracher 5 hommes comme nous recracherions cinq noyaux.
Alors que l’arrivée de la machine devrait nous réjouir de libérer 5 esclaves de leur pointeuse, nos maîtres nous ont appris à trouver normal que cela augmente plutôt quelques dividendes.
Jamais il n’est envisageable de réduire conséquemment le temps de travail. La procrastination des actionnaires peut se comprendre : elle va dans le sens des intérêts.
Mais la vôtre ? Chaque objection à la réduction du temps de travail s’appuie sur l’acceptation implicite des lois capitalistes qui les empêchent.
Compétitivité, Euro, Euro, mondialisation : vas-y bourreau, tranche ! De toute façon, tu tranches des cerveaux entartrés, calaminés, déjà un peu morts.
Faites cheminer dans vos esprits quelques nouveaux postulats :
- Je résiste à penser le progrès social parce qu’il coûte aux rentiers, que ceux-ci le font paraître impossible via leur médias, et non parce qu’il est impossible.
- Les progrès de productivité (mécanique ou logiciel) ne font pas baisser les prix, mais le temps de travail, de torture.
- L’allongement de la durée de vie est une baisse relative du temps de travail, nous le voulons.
- Je retire les petites roues de mon vélo mental : la télé de mes maitres.
- Travailler 20 heures par semaine n’est pas une idée de feignants : c’est travailler 40 heures ou plus qui est une idée d’actionnaire feignant.
- Un actionnaire est un assisté du travail de tous, un chômeur n’est pas un assisté : c’est une victime, même si sa gueule ne vous revient pas.
- Un représentant national politique ou syndical est un assisté, soit de la corruption des riches, soit du travail des représentés. (Nota : on ne parle pas ici du représentant dans l’entreprise !)
Vous verrez qu’alors un cerveau « normal » imaginera sans peine la réduction du temps de travail. Mais le voulez vous ?
Il est vrai que vous avez longtemps cru que la terre était plate….
Bonjour
A moins que je n’ai pas tout compris …mais je suis représentant syndical dans ma boite …Donc votre dernier point me concerne.
Pouvez vous l’exprimer de manière lisible afin que je réponde sans dire d’ânerie ? Merci
Le « Dans Ta Face » est fait pour des formats courts. Parfois trop courts…
Je ne faisais pas allusion aux syndicalistes de la base, qui vont au charbon. Je parlais des dirigeants syndicaux, professionnels corrompus.
Ceux qui signent les projets réacs de nos représentants rédigés par le Medef, qui encaissent des « aides » financières du Medef.
Ceux qui signent la mort de nos retraites, qui accompagnent la mondialisation, l’Euro et l’Europe etc.
Bien sûr, au cas par cas, vous pourrez citer tel leader syndical qui s’est opposé. La CGT qui ne signe pas un accord scélérat sur les retraites.
Mais qui soutient l’industrie nucléaire et qui a renoncé à demander des salaires, pour regagner sur les dividendes et au contraire demander du pouvoir d’achat, soit une augmentation des dividendes et une hausse de l’exploitation des vrais producteurs.
Mais tous participent de ce que j’appelle la « mendicité politique », entérinant ainsi l’oligarchie.
Mon dieu ! pourquoi tant de gauchisme ! Je vais calmer le café.
A quand des manifs monstres de délégués syndicaux pour demander la démission de leurs propres oligarques ?