Ce site vous entraine vers une nouvelle constitution, en insistant sur les moyens pour que cette constitution vous ressemble. Critiquer le système actuel est un sport de militant. C’est à celui qui dénichera le plus gros pavé, la plus grosse mare, et qui démontrera ses capacités à lancer gracieusement l’un dans l’autre. Mais décrire le bordel autour de soi ne provoque aucunement sa disparition. C’est une étape supplémentaire que de se projeter vers l’avenir pour le ré-envisager. Ce site espère humblement vous y aider. Ensuite, une fois connu au moins approximativement l’objectif à négocier entre nous, il reste à trouver le chemin, et à le parcourir. J’ai synthétisé quelques pistes, et comme l’éducation, la formation politique de chacun est à faire, c’est cette tâche qui me préoccupe le plus aujourd’hui.
Mais il y a des « points durs ». Kézako ?
Si vous projetez des changements radicaux, et partants du principe démocratique qu’il n’est pas question de laisser qui que ce soit sur le bord du chemin, même le directeur général de Monsanto France, c’est un point crucial de donner à ces points durs une emphase, une attention particulière.
Si par exemple vous projetez de supprimer des privilèges, vous vous attendez bien à ce que ceux qui vont les perdre résistent avec la plus grande énergie. Si cet aspect est traité par le dédain, nous armerons les plus riches pour chauffer les petits riches contre le projet.
Il y a des gens qui ont hérité d’un bien immobilier, et qui n’ont commise aucune vilénie, en profitent lucrativement pour leur retraite. Ils veulent transmettre le bidule aux enfants. Que fait-on ? Les dépouiller sans discernement n’est pas une option. Il va falloir faire naître ce discernement.
Je vais faire le distingo entre deux types de capitalistes: les ultra-riches profiteurs à virer sans égards (ils ont un appart à NY ou à Londres et des comptes à l’étranger), et les petits joueurs éparpillés dans la population, qui seront fondés à faire valoir le travail réellement fourni pour un enrichissement « raisonnable ». C’est quoi « raisonnable » ?
Nous reviendrons souvent sur le point dur de l’abandon de la propriété lucrative et sur la nécessité de rassurer des esprits qui seront soigneusement « chauffés » et effrayés par les GROS dominants-riches, qui eux n’ont pas d’autre métier. Sans compter qu’après 200 ans de capitalisme triomphant, il y a des gens, comme la plupart d’entre nous, qui seront terrorisés à l’idée que l’on menace leur confort chèrement acquis.
C’est ça un point dur : un sujet qui fâche qu’il faut expliciter clairement à tous, sachant que les perdants les plus malhonnêtes, également les plus puissants, vont consacrer d’énormes moyens pour que rien ne change. Et sachant aussi que les plus « raisonnables » des capitalistes ne méritent pas l’opprobre mais plutôt une attention bienveillante. Si nous traitons de haut ces aspects, nous aurons une guerre civile.
Les pages reprennent en détails quelques points durs. Je pense pour ma part que ces sujets doivent focaliser une très grande énergie de la part des progressistes en mouvement. Et de grandes discussions publiques.
Au boulot !