Article 29 de la constitution actuelle
« Le Parlement est réuni en session extraordinaire à la demande du Premier ministre ou de la majorité des membres composant l’Assemblée nationale, sur un ordre du jour déterminé.
Lorsque la session extraordinaire est tenue à la demande des membres de l’Assemblée nationale, le décret de clôture intervient dès que le Parlement a épuisé l’ordre du jour pour lequel il a été convoqué et au plus tard douze jours à compter de sa réunion.
Le Premier ministre peut seul demander une nouvelle session avant l’expiration du mois qui suit le décret de clôture. »
Article 30 de la constitution actuelle
« Hors les cas dans lesquels le Parlement se réunit de plein droit, les sessions extraordinaires sont ouvertes et closes par décret du Président de la République. »
Alors déjà, nous avons là une création de pouvoir réservé au club : vous n’en êtes pas !
Le peuple n’est pas à même de juger correctement de la nécessité de travaux hors agenda.
Si vous avez un truc à dire, il faut le dire à papa, qui est d’ailleurs injoignable, qui est le seul capable, avec son esprit supérieur de mesurer et donc de valider votre demande.
S’il trouve que vous êtes trop cons ou chiants, il lui suffit de ne rien faire.
Vous avez là un autre exemple de contre-constitution qui ne fixe pas des droits pour la démocratie, mais énumère calmement un interdit de plus. Il ne vous protège pas, il vous enferme un peu plus.
C’est y pas la classe, cette dernière phrase qui réserve au premier ministre, donc à celui qui le nomme et le renvoie quand bon lui semble, les initiatives législatives normalement dévolues au parlement ?
C’était presque trop ! Heureusement l’article 30 met bon ordre à tout ça.
Encore une fleur au Président Soleil.