Je ne suis pas fan de Finkielkraut,
mais je n’ai aucune raison de le mépriser, encore moins de l’insulter.
Sur les milliers de visiteurs de la place de la République, une petite pincée d’aliens dont les motivations sont invisibles, a réussi à donner de la matière à Marianne, journal de gôche, pour cracher sur les « nuit debout ».
Je résume : un mec (on s’en tape de savoir qui c’est !) se pointe, pour coller son grain de sel. Ou peut-être juste pour écouter. Une méchante bande de brutes mal élevées, les « antifas » vient jeter le mec de la place. Ils font ça aussi pour Etienne Chouard, pour Rabhi, pour des « constituants » qui viennent partager leurs réflexions sur notre société. Ou Sylvain Baron, un passionné de démocratie.
Les « antifas » sont le cancer de la société libérale. Avec des concepts devenus aussi flous dans leur bouche que « fachisme » ou « fasciste », il leur suffit de désigner les horribles, puis d’exercer une violence physique sur ces personnes. Comme ce sont des « fachos », vous comprenez, on ne va pas prendre de gants. Paranoïa, quand tu les tiens !!
Toute résistance est inutile : des mantras insultants sont débités en boucle, occupant l’espace sonore. Les plus gros, déguisés en service d’ordre para-militaire, procèdent à des violences sans appel.
Le discours de ces gens, qui parfois se montrent en gentleman farmer, prétendent être le rempart contre une invasion par les nazis de l’espace. Vocabulaire limité, idées simples, manichéisme de bon aloi, bref tout pour avoir le soutien des médias.
Et là, ‘Marianne’ entre en scène.
Par la bouche d’un des membres du fleuron du journalisme mainstream, l’article induit un premier implicite : les ‘nuit debout’ et les antifas, c’est le même organisme : d’ailleurs, on ne parle pas des antifas, comme je l’ai fait : ce sont les ‘nuit debout’ qui ont éjecté Finkie, et ça madame, c’est pas joli-joli.
Il y donc une dérive… tain tain tain !
Mais dites le, à Marianne, que vous sucez un banquier tous les matins !