Il y a d’autre possibilités
C’est le propre des totalitarismes que d’ériger ses principes en religion. Vous pouvez relire Chomski, Bourdieu, Spinoza et autres philosophes des meutes, la manipulation des cerveaux est la base des tous les gouvernements, à part la démocratie.
Ne demandez pas à un banquier d’inventer un monde sans crédit, à un actionnaire d’inventer un investissement sans épargne ni dividende. Ne demandez pas à un député de tenir compte de votre avis. Par définition, par la constitution, vos intérêts sont l’exact contraire des siens, de ceux qui lui donnent la législature dans son parti, pour sa campagne.
Ne demandez pas à un lion de se faire un régime végétarien. Ne demandez pas à Pujadas de faire l’éloge de Friot ou de Lordon. Prenez votre responsabilité : c’est à vous seul qu’il appartient de choisir ou d’inventer des solutions nouvelles. Il existe de nombreuses alternatives. Sur ce site, vous pouvez trouver des conférences comme celles inscrites au chapitre de Bernard Friot.
En vous saoulant de travail, de smartphone et autres jeux vidéo, les actionnaires vous ont rendus malades, dépendants, handicapés : c’est au prix d’un effort injuste mais nécessaire qu’il vous faut vous former. Non pas pour gober la première conférence, le premier livre conseillé, mais il faut bien commencer par quelque chose. Nous ne pouvons pas nous laisser aux mains de ceux qui sauront nous faire flipper à l’idée du plus petit changement.
Si vous remettez en cause l’ordre établi des rapports violents qui s’expriment dans le travail-chômage-salaire-retraite, si vous osez vous donner le droit à la parole politique qui vous est déniée par l’usage fallacieux du mot « démocratie » dans notre oligarchie (quel mot pourri), vous pouvez envisager d’autres organisations. Les maîtres vous prédiront guerres, chaos, chute des cheveux et ongles incarnés et cela suffit d’habitude à vous renvoyer à la niche, ou devant la télé.
Et vous qui vous en sortez : vous avez un travail et vous croyez encore à l’ascenseur social, vous avez une retraite correcte, vous êtes dans la fonction publique, vous êtes tout à votre avenir que vous pensez plutôt rose, vous avez une responsabilité difficile. En imaginant que vous allez vous en sortir, vous vous bercez d’illusions. Ceux qui sont vraiment dans la merde, ou qui vont y tomber prochainement vont vous rappeler à votre devoir de solidarité.
Et enfin, il faut finir, votre esclavage est inscrit dans une constitution que vous avez laissé écrire par vos maîtres. Inscrit aussi dans les traités de l’UE, que vous subissez avec passivité. Là est écrit que votre salaire va baisser, que le chômage va grandir, créant ainsi les conditions pour les pires abandons de souveraineté : c’est cela, les réductions de charges patronales, le transfert à la CSG, toutes expressions masquées de baisses effectives des salaires, jusqu’à ce que vous soyez plus « compétitifs » que l’ouvrier des pays de l’est, fort opportunément mis en concurrence avec vous.
Avec 8 millions de personnes directement touchés par le chômage et les délocalisations à plein régime, avec la pression fiscale qui va nécessairement compenser au delà du tolérable l’évasion fiscale et satisfaire les créanciers tout puissants, vous seriez bien avisé d’anticiper ce changement, pour l’accompagner plutôt que de le subir. Vous avez encore les moyens de vous payer des livres, Internet, alors calmez vous sur la Télé et la consommation insouciante, apprenez la démocratie, tant que vous avez le temps de le faire calmement. Pour votre retraite, c’est mort et ne croyez pas vous en sortir avec de l’épargne. Le remboursement de cette dette inique va sucer toute la liquidité. Votre salaire va baisser, quoi qu’on vous promette. Si vous n’êtes pas encore dans la merde jusqu’au cou, il s’en faut de peu avant que n’ayez plus les socquettes très nettes.